Marie-Michelle Payet : « Je suis confiante pour la greffe rénale »

La patiente de l’Aurar suit actuellement un traitement pré-greffe, à l’hôpital Saint-Louis, à Paris.

Des nouvelles fraîches de Marie-Michelle Payet, cette patiente dialysée à domicile qui a quitté la Réunion pour suivre un traitement préparatoire, à Paris, en vue d’une greffe rénale. Depuis six mois, la mère de famille s’est installée avec son mari et ses deux filles dans un appartement à Chelles, en région parisienne. Après un temps d’adaptation, Marie-Michelle a trouvé ses marques, entre les séances hebdomadaires de dialyse à Montévrain et les séjours à l’hôpital Saint-Louis (Paris X). « Ça se passe bien, l’accueil est excellent, il y a un bon suivi médical. Mais il manque quand même le côté chaleureux de l’Aurar », confie la patiente, rencontrée il y a quelques jours dans la capitale.

Pour rappel, Marie-Michelle suit actuellement une cure mensuelle d’immunoglobuline afin de neutraliser les anti-corps et préparer sa greffe rénale. Son mari, Jean-Pierre, est prêt à être le donneur. Des tests médicaux sont en cours pour déterminer si son rein est compatible. Verdict dans quelques semaines. « Je suis confiante, déclare Marie-Michèle. Même si ça ne marche pas avec mon mari, les médecins ont prévu un plan B ».

La Réunion lui manque, elle l’avoue, surtout ses petits-enfants. « On skype tous les jours pour garder le contact ». Suivant l’évolution de son traitement, Marie-Michelle pourra rentrer à la Réunion « d’ici trois ans ». En attendant, la Cafriplainoise tient à saluer ses amis patients, et « ses ange-gardiens à l’Aurar ». « Mes amitiés à Isabelle Berrichon (secrétaire), Clarisse Hoarau (secrétaire), Jean-René Hoarau (technicien) et au Docteur Chuet. Leur bonne humeur me manque », s’exclame Marie-Michelle, ne tarissant pas d’éloges, sur la prise en charge des patients de l’Aurar, devant le personnel soignant de l’hôpital Saint-Louis.